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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog présentation blog : le blog des critiques de concerts description : bienvenue sur concerts-review, le blog des critiques de concerts. nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. n'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires. contact les prochaines... recherche recherche archives juillet 2018 juin 2018 mai 2018 avril 2018 mars 2018 février 2018 janvier 2018 décembre 2017 novembre 2017 octobre 2017 septembre 2017 août 2017 juillet 2017 juin 2017 mai 2017 avril 2017 mars 2017 février 2017 janvier 2017 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 200 300 400 > >> 18 juillet 2018 3 18 / 07 / juillet / 2018 12:49 le pasha disco club avec les barbarins fourchus - esplanade du casino- saint-quay-portrieux, le 18 juillet 2018 le pasha disco club avec les barbarins fourchus - esplanade du casino- saint-quay-portrieux, le 18 juillet 2018 on y va? je te suis, ça peut être marrant. et ce le fut, deux heures trente d'un spectacle sans temps morts, qui a vu saint-quay suer, alors qu"un petit vent frais balayait le front de mer. rentrés au bercail, elle a déclaré: je me suis éclatée... t'es pas vincent lagaf, mais à voir sa mine réjouie tu crois avoir compris que le spectacle a eu le don de l'égayer. il y avait de quoi, les barbarins fourchus ( de grenoble) , responsables du show le pasha disco club, constituent une belle troupe de farfelus, iconoclastes sur les bords et adeptes d'un humour éléphantesque, qui ferait rire le plus sinistre agélaste. ce qui ne gâte rien, les musiciens sont loin d'être des caves, les chanteuses et le chanteur assurent un max et les comédiens, arrière petits- enfants illégitimes de raspoutine, relèguent hanouna au rang de maussade grognasse. en deux mots, cette soirée du festival place aux artistes s'est avérée une réussite totale! la disco night proposée par le collectif démarre très fort par l'hymne 'welcome to the pasha disco club' qui servira de leitmotiv au show. ils sont dix sur le podium, tous beaux , sveltes, distingués, pudiques comme des satyres bolcho, cinq musiciens, presque sobres, on traduit du bolchevik: jean guillaud ( violon), christophe matusiak ( guitare, ukulele), l'ortie cyril picot ( basse), patrick argentier ( batterie) et jean-christophe prince ( claviers), deux amuseurs: frédérike euh (espitalier ) , je carbure à la vodka, et son complice/souffre-douleur, lino barbarin fourchu et enfin, les chanteuses aurélie dabre et valérie ( mercedes) liatard et le cosaque déplumé, nicolas vitas, cette joyeuse troupe va nous jouer la conquête de l' est, façon village people, invités par poutine, en massacrant à la tronçonneuse taiga les classiques proto-disko et d'autres standards, martyrisés au bain bouillant disco in hell. après avoir proposé leur jingle propaganda disco pasha, les piqués de la cervelle s'attaquent à rick james et à son 'superfreak'. jusqu'ici les touristes admirent béatement en se déhanchant en cachette, les plus vieux ont reconnu ' back in the ussr' , john et george, là-haut ont failli vomir, on a ri à cette version kasatchok, ...se vorrai andare nella steppa tu dovrai cercare casatchok... a réagi dalida. merde, où est madame? ah, d'accord, elle danse avec un cosaque! toujours du côté de la volga, la clique nous rappelle que les nanas de pep-see n'ont jamais vanté le coca cola mais ont défrayé les chroniques dans les nineties avec leur bombe 'disco'. do you remember the 21st night of 'september'? comme si c'était hier, maurice! tu dis, georgette: this the song i play when i clean the kitchen... t'as des bigoudis? un petit extrait d'amy ( you know i'm no good) puis 'wot' d'un capitaine damné, ça remue ferme sur la place, t'évites de peu le poing tendu de ta conjugale, tandis qu' à tribord, une disco queen ravagée fait les yeux doux à nicolas boris vitasovitch. ambiance face au kasino! le tourbillon reprend de plus belle avec 'ring my bell' suivi par ' der kommissar' de l'ineffable falco. travailler o k, mais ce soir nous allons danser, danser.... un bordel indescriptible sur scène, une chorégraphie burlesque à faire pâlir alex et les lézards, sandra kim et plastic bertrand. le violon introduit l'excellent ' street life' de randy crawford supportée par les crusaders. frédérike, la rue elle connaît, tu lui manques de respect, elle t'aligne une baffe, le pauvre lino a gardé la trace de ses petits doigts potelés pendant 56 minutes sur la joue droite. 'kung fu fighting' a réagi carl douglas, par précaution, t'as fait trois pas en arrière! 'taj mahal', pas le bluesman, ni le palais de la couronne, non, l'extrait de 'disco samba' des two man sound. pipou, je t'aime! harry, tu connais? l'inspecteur dirty harry ? non, deborah harry, voici le 'heart of glass' de blondie légèrement molesté. et un mash-up, un, ' give me the night' et 'je danse le mia', la grande folle est descendue du piédestal pour se mêler à la plèbe, ça dévisse sauvage à nos côtés! confetti, serpentins, attouchements frauduleux, la tendre ballade ukrainienne ' nitchevo' reçoit un traitement martial, mais c'est la suivante qui déclenche l'hystérie collective, ' rasputin' de boney m. 'bo peep bo peep' est le premier single du groupe sud-coréen t-ara. boram, qri, soyeon, eunjung, hyomin et jiyeon sont mimi tout plein! et pendant ce temps à puerto-rico, dalex chantonne 'yo no se' miguel? me gusta el tono de voz de este men... petit, ce sont des filles qui chantent! ils/elles/nous poursuivons par 'sunny', version boney m , tu préfères bobby hebb, on te comprend, mais fallait entendre roucouler mercedes, mieux que la benz de janis! reprise du jingle avant de proposer ' le pasha' le titre préféré de jean gabin. ils ont ramassé un gugusse dans la foule, l'ont installé dans le fauteuil d'emmanuelle, lui ont refilé une grenadine et, avant de lui dénicher une princesse, ont abordé 'copacabana' de barry manilow, neymar a chuté! les fins limiers ont débusqué une gonze dans les favelas, ils l'ont baptisée miss pasha, elle a beaucoup plu au dignitaire, normal, elle avait sorti le grand jeu et lui avait planté sa poitrine, moins plate que celle de jane, sous le nez, ils ont dansé et bu, saint-quay a été ému, le club leur a chanté la plus belle chanson d'amour de nat king cole, 'love', avant de reprendre ' hot stuff' de donna summer. en roumanie le disco c'est ' misca' , et ailleurs, la fièvre du mercredi soir c'est 'disco inferno', la soupe est bouillante ce soir, mais il est l'heure de souffler les chandelles, une dernière romance avant le dodo, ' last dance' de donna. bonne nuit, saint-quay! les rescapés en veulent plus, les funambules repointent le bout du nez pour un medley, 'let's dance' du thin white duke, 'let's groove' et l'inévitable 'i will survive' en apothéose! repost 0 published by michel - dans concerts commenter cet article 18 juillet 2018 3 18 / 07 / juillet / 2018 04:44 rayon disparitions: garry lowe, theryl declouet, anita poree, françois budet! garry lowe , le bassiste du groupe canadien big sugar est décédé d'un cancer samedi dernier. il avait 65 ans. le natif de kingston avait rejoint big sugar en 1994,il a participé à l'enregistrement de huit albums studio. tu avais croisé le groupe au roots and roses de 2014, leur concert avait été un exemple parfait de coolitude. theryl declouet , également connu sous l'étiquette the houseman, avait été le chanteur du groupe jazz funk galactic, il est décédé le 15 juillet. l'homme, à la santé fragile, a également sorti deux albums solo. parmi ses collaborations, on peut citer le charlie hunter quintet . anita poree , qui nous a quittés le 11 juillet, était surtout connue comme songwriter, eddie kendricks ( des temptations) ou the friends of distinction lui doivent quelques hits, “going in circles” ou “love or let me be lonely”pour les derniers, 'boogie down' pour eddie. anita a également fait partie du groupe black magic avant de quitter le monde de la musique. l' auteur-composi